Nous assistons à une augmentation des demandes des femmes d’accoucher de manière plus naturelle que ce soit en maternité, en maison de naissance ou même à domicile. Et de plus en plus de mamans se tournent vers l’hypnose pour se préparer en complément de l’accompagnement par un professionnel de santé. Et elles ont bien raison.
En effet, les études montrent que l’hypnose pourrait être appliquée efficacement comme une pratique puissante dans la gestion de l’accouchement et notamment des douleurs et ce, de manière plus avantageuse que d’autres procédures (1). Il en va de même pour l’auto-hypnose pour la réduction de la douleur et de l’application de médicaments (2). C’est une approche qui est donc intéressante que tu donnes naissance avec ou sans péridurale ou sous césarienne puisqu’elle permet également la diminution de la peur et de l’anxiété (3, 4). Enfin, elle implique la collaboration de la patiente ce qui lui permet de se sentir incluse dans les soins et d’avoir un sentiment de contrôle pendant l’accouchement et le processus de travail.
Ton corps sait enfanter et ton bébé sait naître. Il te faut simplement un bon accompagnement par ton gynecologue/sage-femme/physio et apprendre à utiliser l’hypnose pour te reconnecter à tes ressources et trouver ta confiance et ta puissance. Je suis formée à l’Hypnonatal mais j’ai considérablement enrichi cette approche de mes formations en hypnoanalgésie, de ma pratique et de mes recherches.
Si tu souhaites en discuter, contacte-moi.
1. Stoelb B, Molton I, Jensen M, Patterson D. The efficacy of hypnotic analgesia in adults: A review of the literature. Contemporary Hypnosis, 2009;26:24–39. 2. Cyna AM, Andrew MI, McAuliffe GL. Antenatal self-hypnosis for labor and childbirth: A pilot study. Anesthesia Intensive Care 2006;34:464–9 3. Madden K., Middleton P, Cyna AM, et al. Hypnosis for pain management during labour and childbirth. Cochrane Database Syst Rev 2016;5:CD009356. 4. Landolt AS, Milling LS. The efficacy of hypnosis as an intervention for labor and delivery pain: a comprehensive methodological review. Clin Psychol Rev 2011;31: 1022–31