Skip to main content
Hypnose

Hyperémèse gravidique

By 4 octobre 2023No Comments

As-tu entendu parler d’Hyperémèse gravidique (HG)?
C’est une forme sévère de nausées de la grossesse. Alors que les nausées matinales sont courantes et disparaissent généralement après le premier trimestre, l’hyperémèse gravidique dure plus longtemps, est beaucoup plus violente avec des nausées et vomissement sévères. Elle persiste parfois jusqu’à l’accouchement. La perte de poids peut être importante ainsi que la déshydratation et la dénutrition. Elle peut nécessiter modifications du régime alimentaire, médicaments anti-nauséeux voire hospitalisation pour une réhydratation intraveineuse.
Il ne s’agit pas « juste de nausées ». Mes clientes en ayant souffert décrivent parfois des nausées constantes avec vomissements et spasmes vomitifs pendant 9 mois, une douleur insupportable, un « enfer » selon certaines. 50% des femmes en souffrant penseraient à interrompre leur grossesse et 15,2 % auraient eu recours à une interruption de grossesse selon une publication de 2007 avec parfois des conséquences sévères telles que dépressions, stress post-traumatique, culpabilité importante.
Après la naissance, ces femmes sont souvent épuisées, parfois en carences nutritionnelles et beaucoup plus en difficulté pour s’occuper d’un nouveau né voire d’une famille.

Est-ce que l’hypnose peut aider en cas d’HG? OUI MAIS…
Une prise en charge médicale et pluridisciplinaire est indispensable.
En complément, l’hypnose peut être une aide précieuse pour:
1. Gérer le stress et l’anxiété qui sont importantes en cas d’HG notamment concernant la peur de la durée des crises.
2. Modifier la perception des nausées et vomissements un peu comme on le ferait pour travailler sur des douleurs chroniques.
3. Amplifier le durée et l’importance des moments de répit.
4. Focaliser sur d’autres éléments.
5. Apprendre l’auto-hypnose pour devenir autonome dans la gestion de l’HG.
6. Envisager et se préparer à une autre grossesse après HG.
L’hypnose peut donc considérablement améliorer la condition de vie des femmes souffrant d’HG. Son efficacité peut varier d’une personne à l’autre. Elle ne remplace pas une prise en charge médicale.

Sources : Publication de 2007, réalisée par Borzouyeh Poursharif, Lisa M. Korst, Kimber W. MacGibbon, Marlena S. Fejzo, Roberto Romeroc, et T. Murphy Goodwina.

Cet article a été piloté par le département de gynécologie et d’obstétrique de l’Université de Californie du Sud et présenté en mai 2007 au 55ème congré des gynecologues et obstétriciens de San Diego.
L’étude originale émane d’un sondage réalisé par la HER FOUNDATION entre mai 2003 et juin 2005, réalisé en ligne. Des questions sur les traitements reçus étaient posées, mais aussi sur les raisons évoquées de l’IVG.
Cette étude a été approuvée par le comité d’évaluation de l’Université des Sciences de la Santé de Californie du Sud. https://www.associationhg.fr/

nadege chevassus

Author nadege chevassus

More posts by nadege chevassus

Leave a Reply